L’Arbre aux Hérons nantais prendra la forme d’une structure métallique et végétalisée de 35 mètres de haut et de 50 de diamètre. Et se situera sur le site de l’ancienne carrière Miséry, au bas-Chantenay. Néanmoins, si le projet doit définitivement voir le jour à l’horizon 2023 ou 2024, son financement se veut tout de même relativement complexe.
Et pour cause, comme le souligne Les Echos, « Johanna Rolland, la maire de Nantes, a donné son feu vert au projet en 2016, à condition qu’un tiers de son coût vienne d’apports privés. La communauté urbaine apporterait (ainsi) un autre tiers, le solde venant d’autres fonds publics (région, département Etat, Europe) pour un budget total de 35 millions d’euros. Des pré-études (viendront quant à elles) affiner le budget d’ici la fin de l’année. Et de nombreuses étapes de validations techniques resteront (également) à franchir pour parvenir à un chiffrage précis. Pour autant, sans attendre, une première campagne de crowdfunding a été lancée l’an dernier sur Kickstarter. Cette dernière, qui visait un modeste seuil de 100 000 euros, en a finalement collecté 373 000 en deux mois auprès de 5511 contributeurs… dont 22 % d’étrangers, en provenance de 30 pays, américains en tête ».
Un projet majestueux
Pour information, l’Arbre aux hérons sera doté de passerelles, belvédères et d’un café-terrasse, tout en permettant aux visiteurs de se promener de branche en branche dans le but de profiter d’un panorama exceptionnel. Pour clôturer le tout, le jardin bénéficiera d’un accès par voie fluviale, via une navette parcourant la Loire entre l’île de Nantes et le bas-Chantenay.
Selon J. Rolland, « le jardin sera entièrement gratuit et sécurisé. Et représentera le démonstrateur des talents industriels et créatifs nantais« . L’élue a d’ailleurs insisté sur son cadre idyllique : « C’est un endroit où les familles pourront venir se poser, se ressourcer. Sachant que le micro-climat propre à la carrière favorisera l’éclosion de végétaux exceptionnels. »
Les abords du site vont aussi prendre du galon
Quoiqu’il en soit, cette belle aventure ne s’arrête là. France Bleu confirme en effet que les abords du parc sont eux aussi concernés par l’opération lifting :
« La mairie a annoncé (en octobre 2018) qu’elle conservera et transformera le bâtiment appelé Cap 44; une ancienne minoterie à l’abandon. Désaffecté, il cache (et gâche) la vue sur la Loire. Mais dans un avenir proche, il sera débarrassé de son bardage vieux de près de 50 ans. »
On attend le résultat avec impatience.
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