La plateforme de logement en ligne se retrouve au coeur d’une nouvelle polémique. Cette fois, les faits se sont déroulés dans la cité phocéenne où un propriétaire louait trois appartements via Airbnb. Petit problème : l’immeuble était sous le coup d’un arrêté de péril.
Cette affaire est d’autant plus problématique pour l’image du géant américain qu’elle fait écho au terrible drame qui s’est produit le 5 novembre 2018 rue d’Aubagne avec l’effondrement d’un immeuble… dont la vétusté s’apparentait à un véritable secret de Polichinelle.
Dans les faits, les appartements litigieux font partie d’un immeuble placé sous arrêté de péril depuis le 3 mai dernier. Cette décision administrative n’a pourtant pas freiné les ardeurs de leur propriétaire qui a continué à faire fructifier ses biens malgré les risques encourus par les touristes de passage.
Airbnb obligé de réagir
Heureusement, la patrouille a fini par rattraper l’audacieux. Une information judiciaire a d’ailleurs été ouverte mercredi 27 novembre pour « mise en danger de la vie d’autrui et non-respect d’une interdiction d’habiter et d’utiliser des locaux », relaie France 3. « Le propriétaire, âgé d’une soixantaine d’années, a ensuite été présenté à un juge d’instruction. (De son côté), le parquet avait requis son placement en détention provisoire, mais seul un contrôle judiciaire a finalement été décidé, moyennant une caution de 20 000 euros ».
Face à ce marasme, Airbnb n’a donc pas eu d’autre choix que de monter au créneau par la voie d’un communiqué publié jeudi 28 novembre :
« Nous appliquons une tolérance zéro pour ce type de comportement. Dès que nous avons pris connaissance de ces faits voilà plusieurs semaines, nous avons supprimé l’hôte et ses logements de la plateforme (…) (Nous allons procédé d’ici le 15 décembre) à la vérification immédiate des sept millions de logements disponibles », a assuré le site.
A bon entendeur…
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