Après l’abandon, il y a plus de 18 mois, du transfert de l’aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes, l’Etat communique progressivement sur l’épineux dossier du réaménagement de l’aéroport Nantes-Atlantique. L’occasion pour Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat aux transports, de présenter lundi à la préfecture les projets du gouvernement concernant les futurs travaux inhérents à la piste. Et cela, aux principales concernées, c’est à dire les collectivités locales.
Selon le site 20 minutes, qui relaie l’information, la piste actuelle de près de 3 kilomètres bénéficiera d’une extension de 400 mètres vers le Sud :
« Une opération qui va nécessiter de réaliser des acquisitions foncières de terres agricoles sur la commune de Saint-Aignan. L’objectif premier de ce prolongement n’est pas d’accueillir davantage d’avions mais bien de permettre aux appareils de poser leurs roues un peu plus loin au sol : en passant plus haut au-dessus des logements qu’ils survolent, leur bruit devrait être moins gênant pour les habitants, notamment ceux de la ville de Nantes. Avec un allongement de 400 mètres, 4700 personnes en moins (pourraient) ainsi (échapper) à un bruit supérieur à 55 db (…) (Pour autant), cette solution ne réglera (malheureusement) pas la question des nuisances actuellement dénoncées par les riverains des communes de Saint-Aignan, Bouguenais ou Rezé, qui demandent toujours le transfert de l’infrastructure. »
Quant à la facture pour Paris, cette dernière est estimée à 200 millions pour une période de travaux appelée à s’entendre sur la période 2022-2025.
Crédit photo : Wikipédia
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