Le projet Foxar permet au plus grand nombre d’élèves de mieux comprendre les points abstraits du programme scolaire. La jeune pousse est née de la volonté de construire un projet qui a du sens, utile pour la société.
Les notions abstraites du programme scolaire apparaissent en mathématiques et en sciences dès l’école primaire. Tous les élèves ne sont pas égaux face à ces notions complexes, qu’il faut arriver à visualiser, à concevoir en trois dimensions dans sa tête pour bien les comprendre.
À partir des illustrations classiques, beaucoup d’élèves ne parviennent pas à construire un bon modèle mental. Cela retarde ou empêche la compréhension, ce qui peut se répercuter sur toute la suite de la scolarité.
Ces difficultés sont assez marquées en France, classée bien en dessous de la moyenne en mathématiques et en science dans les rapports internationaux. Pour Foxar, un des leviers d’action possible pour améliorer cette situation tient donc dans le rôle de l’illustration.
La puissance de l’illustration
L’étape fondamentale de la compréhension réside dans la capacité de l’apprenant à construire un modèle mental. En plus des explications écrites ou orales, les illustrations permettent au cerveau d’accéder plus facilement aux bons modèles mentaux.
Cependant, les illustrations classiques (polycopiés, images…) restent éloignées des concepts et demandent donc aux élèves un effort important pour atteindre les bonnes représentations. La réalité augmentée permet de visualiser des objets en 3D en mouvement, et de les manipuler de façon extrêmement intuitive.
Cette technologie permet donc de créer des illustrations beaucoup plus fidèles aux concepts qu’elles représentent. Le travail à fournir pour le cerveau de l’apprenant est bien moins important, surtout pour les élèves en difficulté.
Un projet co-construit avec l’Éducation Nationale et la Recherche publique
En plus de la co-construction du projet avec les enseignants, Foxar travaille en partenariat avec des laboratoires de recherche publics spécialisés en ergonomie et psychologie cognitive, le LEAD de Dijon et le LP3C de Rennes.
Dans ce cadre, une première expérimentation a été menée en 2020, dans le but de mesurer la plus-value d’une maquette en réalité augmentée pour illustrer les phases de la Lune.
Les résultats ont démontré une bien meilleure compréhension chez tous les élèves, et surtout, une diminution de l’écart au sein du groupe. Autrement dit, ce sont les élèves en difficulté qui ont le plus tiré profit du format Réalité Augmentée, et qui ont comblé leur retard par rapport aux autres.