Ralentir l’hémorragie financière, dynamiser l’économie locale, transférer l’argent vers les banques éthiques, se réapproprier le pouvoir d’agir, sont autant d’arguments mis en avant il y a un peu plus de deux ans par les fondateurs de la Gonette, la monnaie lyonnaise citoyenne.
C’est un fait, les gens qui s’intéressent à ces initiatives constituent désormais un mouvement à part entière de la société « éveillée ». Si vous même cherchez concrètement des solutions pour prendre la tangente, l’utilisation de monnaies locales peut être une option. A Lyon, la Gonette en est une. Pour qui connaît le parler lyonnais, sa localisation ne fait pas de doute puisqu’un gone signifie un garçon dans le jargon traditionnel.
Partant du principe que “seules 2% des transactions financières se font dans l’économie réelle”, la gonette est née de l’indignation d’une poignée de personnes qui ont lancée la « devise » en novembre 2015. Échapper au capitalisme et aux lois de l’économie globale n’est-il pas le rêve de tout altermondialiste engagé ?
Pour adhérer au projet, rien de plus simple : il suffit de prendre une carte de membre à un tarif libre et conscient sachant qu’une participation de 20 euros est suggérée sur le site de l’association. Puis, il faut échanger* des euros contre des gonettes afin de les utiliser auprès des nombreux commerçants et producteurs membres du réseau.
Concrètement, un euro vaut une gonette et s’il vous manque des gonettes pour payer, vous pouvez payer le reste en euros; un engagement simple et efficace !
*L’inscription se fait facilement en ligne. Puis le nouvel usager peut se rendre au marché, sur le stand des Caprices de Fanélie, qui fait office de comptoir de change, pour remplir son porte-monnaie de Gonettes. Il peut ensuite aller les dépenser chez l’un des partenaires. (Source Le Progrès)
Pour plus de renseignements, c’est ici.