A l’occasion d’une réunion des ministres de l’environnement du G7 à Bologne, Nicolas Hulot n’a pas manqué de rappeler à l’assemblée que le dossier de la lutte contre le réchauffement climatique devait vivre et s’accélérer.
L’intéressé ne souhaite clairement pas se laisser décourager par le volte-face américain sur l’Accord de Paris (COP 21) et milite pour une cohésion européenne et mondiale encore plus dense sur la problématique climatique :
« L’économie bas carbone, qui sera le modèle dominant, est en marche, cette transition est irréversible. Nous allons probablement rehausser nos propres objectifs de réduction d’émission de gaz. En tout cas les accélérer dans le calendrier », a-t-il martelé lors du point presse qui a suivi les tractations.
Avant d’annoncer une prise de décision à court terme « sur les financements innovants, y compris la taxe sur les transactions financières », véritable chimère sur le Vieux Continent.
L’intéressé s’est penché dans la foulée sur le thème du nucléaire, lui aussi au combien épineux : « La France veut réduire de moitié sa consommation d’énergie d’ici à 2050 et donc mécaniquement des centrales nucléaires seront fermées », a-t-il sobrement expliqué.
Nicolas Hulot a clos son intervention en tirant le signal d’alarme sur l’aspect pécuniaire, qui à ce jour, fait encore défaut « pour venir en aide aux pays les plus touchés par les effets du réchauffement climatique. » La note découlant du retrait américain est en effet salée puisque deux milliards de dollars manquent encore à l’appel pour remplir cette objectif.
Source : Ouest France