Lancée récemment dans la cité rhodanienne, Traboulotte, la première coopérative lyonnaise de livraison de repas à vélo, souhaite repenser les règles régissant un secteur où l’inégalité subsiste contre vents et marées.
La structure associative s’inscrit en effet en marge des plateformes existantes, telles que Deliveroo, Uber Eats, ou encore le défunt Foodora. Et cela via la politique économique et sociale qu’elle souhaite instaurer avec les coursiers et les restaurants présents dans son giron.
Concrètement, les premiers nommés recevront désormais une rémunération équitable, « au lieu de 5 euros la course perçus auparavant chez la concurrence », confirme l’un des nouveaux livreurs auprès de CNews. Il est d’ailleurs important de noter que Traboulotte ne recrute que des coursiers « pros » connaissant parfaitement la ville de Lyon. Tout en s’engageant à ne faire « que du vélo ». Les véhicules polluants, comme les scooters par exemple, étant proscrits.
Quant aux restaurateurs, ces derniers ont obtenu la garantie de ne pas verser à Traboulotte plus de 25% du montant de chaque commande. Soit 10 à 15% de moins que les marges pratiquées par les mastodontes du marché.
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