La région Auvergne-Rhône-Alpes devrait connaître une recrudescence sensible des effets caniculaires dans les deux prochaines décennies. Annecy, mais aussi Lyon, devraient même être les villes les plus touchées de l’Hexagone en 2040.
La période estivale risque de largement impacter la population lyonnaise dans les 20 prochaines années, confirme une enquête du Figaro, relayée par Lyon Mag. Ainsi, « le nombre de journées et de nuits supplémentaires anormalement chaudes (plus de 5 degrés par rapport à la température attendue) » va bondir. A terme, « les scientifiques tablent sur 15 jours et 12 nuits de chaleurs anormales (dans la capitale des Gaules), en plus de la situation actuelle ».
Lyon, pionnière sur les parcours fraicheur
Pour rappel, Lyon a été la première grande ville de France à recenser les lieux frais sur son territoire pour en faire une cartographie interactive avec plus de 600 points sélectionnés pour leur fraîcheur et accessibles gratuitement au public, comme autant de refuges dans la ville.
Cette cartographie s’enrichit progressivement de « parcours frais ». Cela va des bibliothèques climatisées, aux musées en passant par les parcs ombragés, les monuments historiques ouverts au public ou même les traboules, sans oublier les fontaines.
Les « parcours frais » relient entre eux ces havres de fraîcheur permettant de se déplacer les plus agréablement possible même en cas de fortes chaleurs. Ils sont également l’occasion de redécouvrir le patrimoine végétal et historique de la cité.
Ces parcours proposent une approche thématique avec des fiches d’information pour les points d’intérêt historique. Ils s’adressent aussi bien aux visiteurs qu’aux Lyonnais, et évidemment aux personnes les plus sensibles lors de leurs déplacements à travers la ville.
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