La jeune pousse basée dans les Hauts-de-Seine développe « l’Arbre à Vent », une technologie permettant de dynamiser l’énergie éolienne dans les villes.
« Grâce à son seuil de démarrage <2 m/s de vent (contre 4 ou 5 m/s pour les machines traditionnelles), l’Arbre à Vent démarre au moindre souffle d’air et produit près de 300 jours par an (versus 120 ou 140 pour les autres). Et grâce à son grand nombre de feuilles montées en parallèle, (ce dernier) peut fournir 5400 W de puissance nominale en faisant la sommes des courants. »
Comme vous pouvez le lire, New World Wide vise une mini-révolution environnementale en milieu urbain. Son fondateur, Jérôme Michaud-Larivière, entend en effet « toucher le cœur des villes, là où se concentre la population la plus nombreuse ». Un concept que l’intéressé a développé vendredi 24 mai sur les ondes d’Europe 1 :
« Imaginez un tronc, des branches et chaque feuille contenant (chacune) un mini-générateur qui, agité par le vent, se met à produire de l’énergie. Notre système permet (ainsi) de sortir 63 watts par feuille, ce qui, multiplié par 30 ou 35, offre énormément de puissance. Une puissance permettant (par exemple) d’alimenter en électricité un foyer de 125 mètres carrés et quatre personnes. (Par ailleurs), il était important de renouer un lien avec ce moyen de production, étant donné qu’il était rompu avec les grandes centrales. Et pour cela, il fallait quelque chose de très beau, élégant, silencieux et efficace. »
Pour vous faire une idée plus précise de cette innovation, cliquez sur la vidéo ci-dessous :
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