Art & Fact Innovation est une entreprise française de fabrication de structure permettant d’accueillir des services télécoms. Cette dernière propose des solutions d’intégration utilisant les technologies de construction 3D les plus avancées. A l’image de pylônes qui pourrait faire fureur sur le marché hexagonal de la 5G en pleine effervescence.
Hauts de 12 mètres et dotés d’une forme plutôt insolite, les pylône télécoms de la jeune société martiniquaise, Art & Fact Innovation, répondent désormais à un nouveau cahier des charges. A savoir : raccourcir les délais de fabrication tout en trouvant le moyen de mieux intégrer ces mâts disgracieux dans le paysage.
« Avec la 5G, on estime à 20 000 le nombre d’infrastructures à installer dans les deux ans à venir en France. En sachant que la nocivité que les gens perçoivent est souvent en relation avec leur forme « , assure ainsi auprès des Echos son président, Denis Wehrlé.
Dans les faits, l’impression 3D en béton permet d’optimiser la quantité de matériaux utilisés. Mais offre surtout une liberté en matière de design pour imaginer des formes complexes. Cette technique intègre d’ailleurs la possibilité de végétaliser ces pylônes.
Par ailleurs, « pour assurer la solidité de cette structure composée de six éléments empilés (des voussoirs de 2 mètres chacun), celle-ci est renforcée par des câbles en acier introduits dans les gaines (prévues dès l’impression). Et sont maintenues par un coulis de béton fibré ultra-haute performance (BFUP) ».
5G : une facture de 2,17 milliards d’euros pour les opérateurs français
Pour information, les opérateurs de téléphonie français devront s’acquitter de la somme de 2,17 milliards d’euros s’ils souhaitent bénéficier du réseau 5G, a annoncé le gouvernement Macron fin décembre. Une condition sine qua non pour que ces derniers (Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom) puissent surfer sur les nouvelles générations de smartphones.
Dans les faits, “ce montant est jugé raisonnable par la la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Pannier-Runacher, qui s’était engagée depuis plusieurs mois à éviter un scénario à l’italienne”, relaie Le Monde. “Au-delà des Alpes, les opérateurs ont en effet dû débourser plus de 6 milliards d’euros pour acquérir les précieuses fréquences 5G mises en vente par l’Etat”.
Un calendrier échelonné jusqu’en 2030
Toujours selon le média, “les opérateurs débourseront chacun, dans un premier temps, 350 millions d’euros pour obtenir un bloc de fréquence d’une taille de 50 MHz, soit une rentrée de 1,4 milliard d’euros dans les caisses de l’Etat. Avant, dans un second temps, de compléter leurs emplettes en se disputant les 110 MHz de spectre restants à coups d’enchères sur des blocs de 10 MHz, dont chacun (émergera) à un prix de départ de 70 millions d’euros. Cette dernière phase, qui devait initialement se tenir au tout début de l’année 2020, devrait plutôt avoir lieu au printemps”.
Pour ce qui est de la disponibilité géographique et temporelle de la 5G, l’Arcep a énoncé des règles claires et précises aux différents opérateurs téléphoniques, ajoute SFR Actu. “(Ainsi), un calendrier échelonné jusqu’en 2030, date où toute la France devrait recevoir ce réseau mobile révolutionnaire, (verra prochainement le jour). (Quant aux opérateurs) ces derniers devront s’engager à couvrir au moins deux villes (dès) 2020.
Si aucune précision n’a encore filtré de ce côté-là, on peut déjà imaginer que Paris sera rapidement couverte et que viendra ensuite les grandes villes (ayant bénéficié) des tests de la 5G. (A savoir) Bordeaux, Douai, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Pau, Rouen ou encore Toulouse. Une liste à prendre (toutefois) avec des pincettes”.