L’Eurométropole de Strasbourg lance lundi 30 mai, et jusqu’au 4 juin, sa deuxième édition de la semaine Européenne du Numérique Responsable. Cet évènement invite les citoyens à découvrir ces enjeux et à s’interroger collectivement sur leurs pratiques face aux défis environnementaux, économiques, technologiques et sociétaux actuels.
« Chacun et chacune, à son niveau, peut agir en faveur d’une utilisation du numérique plus respectueuse de l’environnement, plus équitable et plus solidaire. »
Tel est le leitmotiv de cette semaine dédiée au numérique responsable. À travers trois parcours thématiques « solidarités numériques », « territoires et libertés numériques » et « sobriété numérique », les participants apprendront par exemple à gérer efficacement leur boîte mail, à télétravailler léger, à rendre accessible les documents qu’ils créent ou encore à modérer leurs usages sur les réseaux sociaux. Autant de bonnes pratiques et d’éco-gestes à mettre en place au quotidien, au travail comme à la maison, pour réduire leur impact carbone lié au numérique, relaie le site de la Métropole.
Caroline Zorn , conseillère municipale de Strasbourg, résume parfaitement bien ce temps fort alsacien :
« L’activité numérique a des conséquences parfaitement concrètes. Par exemple, la fabrication d’un ordinateur portable nécessite l’utilisation d’environ 600kg de matières premières souvent extraites à l’autre bout du monde, mais aussi un travail humain parfois effectué dans des conditions sociales déplorables. Le transport de nos équipements informatiques, ensuite, consomme beaucoup de carburant. C’est pourquoi l’impact sur l’environnement de nos téléphones, tablettes ou objets connectés est très important avant même qu’on les utilise… Or nous ne garderons un smartphone que 2,4 ans en moyenne, pour y passer tout de même entre 2 et 6 heures par jour selon les personnes en Europe. ! Au-delà de ces chiffres qui interpellent, la réflexion sur nos usages de l’informatique est essentielle. Dans une société de téléservices, d’achats en ligne, de plateformes de biens culturels, de réseaux numériques éducatifs, de télétravail, de rencontres virtuelles et d’intelligence artificielle, nos capacités humaines de discernement sont plus que jamais, convoquées. Voilà l’ambition de cette Semaine Européenne du Numérique Responsable : affirmer que nous voulons garder la « main verte » sur l’outil numérique, y porter un œil exigeant en terme de transparence et d’éthique, en faire un usage quotidien raisonné et des leviers économiques vertueux, apprendre à toutes et tous à le développer sobrement, à mettre en commun ses fruits, à ne laisser personne sans solution face aux technologies et, enfin, à nous déconnecter quand il le faut ! »
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