L’Unédic a publié le 4 avril dernier les résultats du premier volet de sa nouvelle enquête « Le travail en transitions », réalisée avec l’institut Elabe. Selon cette investigation, près de 9 actifs sur 10 font en effet état d’une préoccupation, voire d’une anxiété, face à la situation de l’environnement. Et 73% se disent touchés, positivement ou négativement, au quotidien par les effets du changement climatique.
Dans leur vie personnelle, les actifs identifient de multiples conséquences : températures extrêmes, catastrophes naturelles, impact des pollutions sur la santé…. Ils y associent également l’augmentation du coût de la vie : énergie, alimentation, baisse du pouvoir d’achat. En parallèle, ils sont 74% à avoir le sentiment de limiter leur impact sur l’environnement dans leur vie personnelle.
Une large majorité des actifs souhaite que leur emploi soit en adéquation avec le défi climatique
Cette perception est beaucoup plus trouble concernant l’impact de leur travail. Même si un quart d’entre eux ne sait pas dire si leur travail a un impact positif ou négatif sur l’environnement, une large majorité des actifs (84%) souhaite que celui-ci soit en adéquation avec le défi climatique. Les actifs évoquent ainsi les conséquences du changement climatique sur leur vie professionnelle : la dégradation des conditions de travail en raison de températures extrêmes ou de catastrophes naturelles, ainsi qu’une tension économique pour les entreprises.
Ils constatent également des évolutions vertueuses : économie circulaire, mobilités plus vertes. Les actifs en sont certains, la transition écologique a ou aura un impact fort sur l’organisation et les modalités de travail. La transition écologique, un enjeu pour l’attractivité des employeurs 7 salariés sur 10 jugent qu’un engagement de leur entreprise en faveur de la protection de l’environnement les inciterait à y rester durablement.
Les entreprises engagées dans la transition écologique plébiscitées
Et pour 62% des actifs, un tel engagement les inciterait à postuler dans une entreprise. Pour 44% des salariés, des pratiques allant à l’encontre de la transition écologique pourraient être un motif de départ d’une entreprise. Et pour 48% des actifs, ces pratiques les inciteraient à ne pas à y postuler. En outre, 26% des actifs qui se déclarent préoccupés par les questions environnementales envisagent (ou l’ont déjà fait) de changer de métier, d’entreprise ou de secteur d’activité pour être davantage en accord avec ces enjeux. Les entreprises attendues sur les enjeux écologiques Une majorité des actifs (54%) estime que le niveau de compétences n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques, alors que 72% d’entre eux estiment que ces compétences sont indispensables ou un bonus pour réussir sa vie professionnelle.